Portail industriel pivotant ou coulissant de la simple porte au portail de grande longueur.
Portail et portillon résidentiel aluminium ou acier, pivotant ou coulissant, motorisable, un grand choix de style et de couleurs du nuancier RAL.
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Le portail est l’un des éléments essentiels de la protection périmétrique d’un site : il permet l’entrée et sortie et doit être pensé, conçu et réalisé en fonction des besoins des utilisateurs. Il existe beaucoup de types de portails différents, chacun répond à une contrainte spécifique et doit résoudre un problème en particulier.
Comme toute conception doit partir des besoins et volontés des clients, une première segmentation des types de portails devra répondre à la question : est-ce un portail destiné à un usage industriel ou résidentiel ?
Outre l’aspect technique, la matière qui est utilisée pour fabriquer les portails est une composante importante de sa résistance, de sa durabilité, de son esthétique et de son prix.
Tout d’abord, la question de l’usage « industriel » ou « résidentiel » va être important pour définir le type de portail mais aussi, et peut-être surtout, la matière : acier, aluminium, P.V.C., bois.
Pour un portail résidentiel, l’esthétisme va jouer un rôle essentiel dans la décision du client et l’aspect technique ne sera pas un enjeu majeur dans la mesure ou les largeurs, hauteurs ne seront pas extrêmes et n’imposeront pas une matière en particulier.
Au contraire, les portails industriels devront répondre d’abord à des contraintes techniques : la taille, la résistance, la praticité d’utilisation (pas de rail au sol, par exemple), etc… L’acier est donc la matière privilégiée utilisée pour ces portails car elle allie résistance, rigidité, durabilité et prix plus abordable.
Chaque type de portail a été développé au fil du temps pour répondre aux besoins techniques et aux contraintes économiques des utilisateurs : du plus simple au plus sophistiqué, chacun à une place sur le marché.
Les portails pivotants sont les plus simples et ceux qui existent depuis le plus longtemps : le vantail ou les vantaux pivotent sur des charnières, gonds, pivots qui sont eux-mêmes solidarisés à une partie fixe (parfois appelée « dormant »). A noter qu’un seul vantail sera généralement appelé portillon et portail dès qu’il y a deux vantaux ou plus.
Enfin, les portails pivotants sont le plus souvent à deux vantaux égaux (même largeur pour chaque vantail) mais on rencontre assez régulièrement des portails à deux vantaux inégaux : le petit vantail peut servir de « portillon » pour le passage des piétons ou une contrainte de niveau de sol, d’obstacle à l’ouverture impose d’adapter la taille des vantaux.
Pour les très grands passages, la solution de vantaux assemblés par des gonds ou des charnières est parfois retenue : le ou les vantaux centraux se replient sur ceux qui sont le plus à l’extérieur avant d’ouvrir le tout. L’avantage est de pouvoir équiper un site d’un portail de grande largeur pour un coût raisonnable. Les inconvénients sont que la manœuvre n’est pas toujours facile et que le portail est très compliqué à automatiser (il restera donc le plus souvent manuel).
Pour des sites très spécifiques (aéroports, ports maritimes, bases militaires, etc…), la vitesse d’ouverture et de fermeture du portail sera un argument déterminant dans le choix technique : on peut alors s’orienter et décider de s’équiper d’un portail pivotant à ouverture rapide parfois appelé « speedgate ». C’est un portail motorisé, souvent à quatre vantaux articulés, qui est conçu et fabriqué pour avoir un cycle d’ouverture et de fermeture particulièrement rapide. Le coût d’un tel portail est beaucoup plus élevé qu’un portail plus « classique » mais ce n’est pas le prix qui est le plus important pour l’utilisateur.
Un portail coulissant est tout simplement constitué d’un vantail qui se translate latéralement quand il s’ouvre ou se ferme.
Les vantaux des portails coulissants sur rail roulent sur un rail fixé au sol. L’essentiel du poids du vantail étant supporté par le rail, la structure du vantail reste relativement légère car elle doit essentiellement assurer la rigidité longitudinale (afin que le vantail reste bien droit dans toute sa longueur). Un système de guidage du vantail, situé généralement au plus haut possible sur le vantail, le maintien débout et participe à la translation. L’inconvénient d’un tel portail est que le rail présente une partie saillante hors sol qui constitue un obstacle pour le ruissellement et l’évacuation des eaux de pluies et rend un peu inconfortable le passage des roues des véhicules.
Les vantaux des portails autoportants ou en porte à faux sont conçus et fabriqués pour ne pas toucher le sol sur toute la longueur de passage utile du portail. Le vantail est « porté » par un système mécanique, par exemple des trains de galets, qui lui permet de coulisser pour s’ouvrir et se fermer.
Les gros avantages d’un tel système sont : de permettre de laisser libre le passage pendant les travaux d’installation du portail (pas besoin de massif en béton pour poser le rail) et l’absence de rail au sol offre un confort d’utilisation optimal pendant toute la durée de vie du portail. A noter que certains véhicules à chenilles sollicitant trop un éventuel rail, le système autoportant s’impose donc dans ce cas. Les principaux inconvénients découlent de la nature du portail : le vantail doit nécessairement être plus grand que le passage (pour être « porté » quand il coulisse) et il faut donc beaucoup plus de place pour installer un autoportant qu’un coulissant sur rail, les contraintes et le prix du transport du vantail de l’usine jusqu’aux clients est aussi plus importants. Enfin, la structure du vantail doit être dimensionnée pour qu’il « se porte lui-même » avec parfois des largeurs de passage importantes : cela implique d’utiliser des éléments métalliques (poutres basses, montants, traverses, renforts, etc…) qui sont très résistants (donc plutôt épais) et le prix du portail est finalement très sensiblement plus élevé qu’un portail pivotant ou coulissant sur rail de même passage.
Les portails téléscopiques sont d’abord coulissants : sur rail ou autoportants. Les vantaux de tels portails coulissent les uns sur les autres grâce à des système mécaniques (câbles, tringlerie, etc…) assez complexes. On préconise ce type de portail quand il est nécessaire de maximiser le passage et que l’espace total disponible pour poser le portail est limité et insuffisant pour les portails coulissants classiques. Manuels ou motorisés, ces portails nécessitent un véritable savoir-faire pour le fabricant et de faire appel à un poseur très compétent dans le domaine. Leur complexité et leur technicité les rends plus onéreux que les autres mais ils répondent d’abord à un problème d’implantation insoluble sans cette solution.
Un parallélogramme étant évidemment une figue géométrique dont les côtés opposés sont parallèles deux à deux, les portails qui portent ce nom répondent à cette définition. C’est la présence de pente au sol qui impose parfois ce type de portail : les montants du vantail sont d’aplomb, la poutre basse et la traverse haute sont parallèles mais les angles entre ces éléments ne sont pas à 90°. On peut donc aligner le haut du portail avec les clôtures ou les murs contigus avec la technique bien connue des redans. Ces portails peuvent être coulissants sur rail ou autoportants et ajoutent une technicité et une précision de conception et de fabrication qui influent leurs prix qui sont donc plus élevés.
Les portails trapézoïdaux sont très particuliers et peuvent être comparés aux portails fabriqués en parallélogramme : les montants des vantaux sont d’aplomb mais la traverse haute est de niveau et la traverse basse est parallèle à la pente du sol. Ces portails peuvent être pivotants, coulissants sur rail ou autoportants. Il s’agit alors de suivre la pente du sol et d’aligner le haut du portail à deux éléments contigus (murs, clôtures) qui sont aux mêmes niveaux. La bonne mesure de la pente est ici déterminante dans la réussite du projet.